Ou comment se la péter pendant la Coupe du Monde

Ca y est, elle a commencé et comme tous les 4 ans, on ne peut pas y échapper: j'ai nommé la Coupe du Monde de Foot. Entre les drapeaux qui fleurissent dans les rues, les accessoires divers aux couleurs des différentes équipes et les produits en édition limitée "Brazil", on ne peut pas ne pas être au courant ! C'est bien simple, depuis 15 jours en Belgique, il est devenu impossible de se balader sans voir du noir-jaune-rouge à peu près...partout -même sur les rétros des bagnoles-.

Je dois quand même avouer un truc: comme beaucoup de monde, c'est le seul moment où je regarde du foot à la télé, merci la ferveur populaire. En même temps, quand bien même j'aurais décidé de regarder autre chose, la moitié des programmes sont axés d'une manière ou d'une autre autour du Brésil pendant cette période. Coïncidence ? Je ne pense pas.

Alors cette année, comme je n'y touche rien en foot, j'ai décidé de m'informer sur les bases du jeu, et d'essayer de vous partager tout ça. C'est pas gagné, mais je vais essayer d'être le plus clair possible sans rentrer dans trop de détails, vu mon niveau, juste quelques infos bonnes à savoir pour entamer le Mondial. Allez, je me lance !

Le terrain

Le jeu

L'objectif, c'est de mettre le plus de buts possibles, ou en tout cas plus que l'autre équipe. Pour ça, les loustics ont 90 minutes (2 mi-temps de 45 minutes). Comme ils égarent parfois le ballon en-dehors des lignes de touche, le temps de le remettre sur le terrain, de discuter, prendre un café, lire le Elle, l'arbitre rajoute à la fin du match des prolongations, pour compenser ce temps perdu. Si après les 90 minutes et les prolongations, les 2 équipes sont toujours à égalité, alors les tirs au but ont lieu.

Les joueurs

Le Japon a choisi Pikachu comme mascotte de son équipe de foot, respect

Sur le terrain, ils sont 11 par équipe, divisés en 3 catégories:

- les attaquants, qui doivent aller mettre ce foutu ballon dans le goal (adverse, de préférence)

- les milieux de terrain, qui doivent se débrouiller pour faire circuler la balle entre les joueurs

- les défenseurs, qui doivent défendre autant que possible leur but des attaquants

Vous rajoutez à ça le gardien de but qui est le 11ème bonhomme, les remplaçants qui sont assis sur un petit banc au bord du terrain, et quelques tonnes de supporters foufous tout autour.

Les fautes

Il y en a vraiment beaucoup, donc je vais ici vous expliquer les plus connues:

- le tacle, qui consiste à défoncer les jambes de son adversaire en prétextant qu'on voulait récupérer le ballon (petit salopiaud)

- toucher le ballon avec les mains, ce qui est uniquement réservé au gardien, et à Thierry Henry

- le hors-jeu, c'est lorsqu'un attaquant qui est chaud pour aller marquer un but fait une passe à un de ses copains, mais qui est placé derrière le dernier défenseur adverse.

Les sanctions

Les fautes sont sanctionnées par des cartons ou un penalty:

- un carton jaune quand la faute est moyennement grave, "mais bon, fais gaffe"'

- un carton rouge quand la faute est vraiment grave, et là le gars doit sortir du terrain, hué par la foule et rageux comme pas deux

(à noter que 2 cartons jaunes équivalent à un carton rouge, donc vaut mieux pas se la péter trop longtemps si l'arbitre est susceptible, parce que si un joueur se fait expulser, il n'est pas remplacé et son équipe doit jouer à 10)

- le penalty, c'est quand une équipe fait une faute dans sa surface de réparation (oui oui, vous pouvez retourner checker le plan, il est là pour ça enfin). Le ballon est placé en face du but, un joueur adverse est choisi pour tirer face au gardien de l'équipe en faute.

Voilà, j'espère que vous avez tout compris ! Ce sont juste quelques bases des règles du foot, avec des mots qu'on entend souvent sans forcément savoir ce que c'est. Mais au moins maintenant, vous pourrez vous la péter pendant les 3 semaines à venir, ou en tout cas ne plus passer pour un(e) inculte en supportant votre équipe favorite.

D'ailleurs, vous supportez quelle équipe pendant ce mondial ?

Bonne Coupe du Monde la blogo, et viva Brasiiiiiil ! (et la Belgique, quand même)